Bon JOMO* à tous!
Bienvenue dans la newsletter des Soeurcières ou encore celle du "Bien manger, rire fort et aimer beaucoup"
Je ne sais pas pour vous mais il y a une charge mentale dont on ne parle pas beaucoup, c’est la charge mentale de faire des choses. Vous savez celle qui veut que vous devriez utiliser le temps off pour tester les nouveaux restaurants, aller visiter l’exposition et puis voir vos amis absolument. Bien sûr, toutes ces activités sont géniales.
Elles sont ressourçantes et sources de joies. Sauf quand ça devient une obligation et que ça vient s’accumuler sur la liste des injonctions qu’on a pour avoir une vie “parfaite”.
Alors, moi ce que je vous souhaite c’est un Joyeux Jomo c-a-d “Joy of Missing out”. On en parle du fait que les américains ont un mot pour tout? Bref c’est un autre sujet. Mais pour revenir à mon propos, je vous souhaite de profiter de ce temps libre en ayant des activités non productives, non créatives, juste celles qui vous feront vraiment décompresser et vider vos esprits.
Bonne semaine!
DECOUVRIR
Cette semaine, je vous propose de rencontrer le temps de cette lecture Dominique.
J’ai rencontré Dominique grâce au contenu de @lavielocale. Eh oui, c’est cela Instagram, un labyrinthe qui conduit à de belles rencontres.
Moi et @fagny nous avons pu régulièrement assisté au cours de @laetitiasangronio et @jrmy.andco dans le cadre des évènements Patate qui avaient lieu, entre autres, à le Félicita. Un vrai shot d’endorphines, je vous recommande d’ailleurs de les suivre et de réaliser un de leurs cours tous les deux, ils sont exceptionnels!
Le covid a changé la donne, mais je vous propose de lire l’entretien La Patronne de Dom.
Enjoy!
Qui es tu?
Je m’appelle Dominique, je viens d’avoir 38 ans et mes amis m’appelle « Dom » depuis toujours !
Qu’est ce que tu fais dans la vie et depuis quand?
J’ai une formation de journaliste/JRI, c’est-à-dire que je prépare et filme moi-même mes reportages. Le journalisme a toujours été une passion : pour les rencontres, les voyages et le fait de vivre chaque jour une journée radicalement différente à celle de la veille.
Comment es tu venue à ce travail passion?
Après 10 ans de tournages, de voyages et de boulot non stop (on filme les gens quand ils sont disponibles : le week-end et les vacances... Je n’ai donc pas pris de vacances les 5 premières années de ma vie pro !), on m’a proposé de travailler sur des émissions de divertissement et j’ai accepté. Ce qui change ? Le fait de travailler en équipe ! Sur les plateaux de Top Chef ou des Marseillais, ce n’est certes pas du journalisme mais on est plus d’une centaine et cette émulation est super agréable. Ça motive ! Et puis on n’a pas le poids d’un seul reportage ou documentaire sur nos seules épaules !
Pour tenir le coup et ne pas être épuisée à chaque tournage, je me suis mise au sport dès le début de ma vie pro, vers 21 ans. Un peu par obligation, donc. Mais après 2-3 ans à souffrir en salle, j’ai fait la rencontre d’un coach génial et motivant : j’ai compris que le sport pouvait être un vrai plaisir ! Je suis devenue accro au Body Combat et à tous les concepts Les Mills (Body Attack, Pump...). Et en 2018, j’ai fondé « Patate », des événements mensuels dédiés au bien-être. Je voulais partager avec le monde entier cette vision du sport-plaisir ! J’ai réuni autour de moi une équipe de coachs bienveillants, mis en place des cours ludiques, des ateliers food gourmands... Dans des lieux atypiques et agréables. Loin de certaines salles de sport moches et qui sentent mauvais !!
L’aventure « Patate » vient de se terminer après 4 ans de bonheur et de sueur, car j’ai tout porté à bout de bras toute seule, en continuant mes tournages et en étant enceinte l’année du lancement. Ensuite, il y a eu le confinement... Et même si Patate vend des services et n’a pas de salle physique, avoir sa propre société demande beaucoup d’investissements : personnel et financier ! J’ai perdu pas mal d’argent à cause d’erreurs, du prix des locations à Paris (jusqu’à 8000€ la journée !) et du virus qui a stoppé les activités collectives/sport bien plus longtemps que le simple confinement.
Mais c’est la vie ! Et j’ai profité de ce temps « off » pour me former à la naturopathie. C’était un rêve de parfaire mes connaissances dans le domaine de la santé et de l’alimentation. Et ça complète parfaitement bien tous les reportages que j’ai pu faire sur le sujet. Ça me passionne !
Qu'est ce que tu as envie de transmettre /donner/apporter à travers ton activité?
A travers Patate et mes consultations de naturopathe, c’est la même envie : transmettre l’idée que la santé est un bien précieux et qu’on peut tout entreprendre dès qu’on est en forme ! Être en bonne santé, c’est ne pas avoir de limite : on peut voyager, entreprendre, sortir... Et c’est souvent quand on est malade qu’on se rend compte à quel point c’est génial d’être sur ses deux jambes et d’aller boire des coups avec des amis. Et là... On parle de petites maladies qui guérissent. Mais imagine une vraie maladie, quelque chose qui t’empêche durablement de te lever ou qui t’oblige à avaler des médicaments toute ta vie... C’est trop dommage d’en arriver là alors qu’il suffit de quelques tips pour prendre soin de soi et prévenir tout ça.
On vit dans un monde à 100 à l’heure, on se nourrit assez mal, on est stressé... Notre corps est donc assez maltraité. Mais il est plutôt facile d’en prendre soin, la naturopathie propose plein d’outils. Et c’est évidemment personnalisé, car on est tous différents.
Comment ressens-tu ton lien avec la communauté?
Le lien avec ma communauté Patate était super fort : car extrêmement positif. Ma volonté de transmettre le goût du sport-plaisir était très forte et tellement bien reçue ! Les participant.es n’avaient parfois pas fait de sport depuis le collège ! Mais grâce à des cours comme l’Afrovibe ou des ateliers de yoga hyper décomplexants, tout le monde se sentait à l’aise et plein de gens sont devenus amis... Et souvent mes amis !
De quoi tu as envie en ce moment ?
Aujourd’hui, je voudrais concilier ma passion pour la naturopathie et le journalisme. J’ai plein de projets de reportages en lien avec la santé et je collabore avec différents médias et applications dédiés au bien-être. C’est magique ! Vous pouvez aussi me retrouver chez WeWork, où je reçois pour des consultations (on fait un bilan de vitalité) et des conférences. Je veux crier partout comment rester en bonne santé, c’est mon objectif à court et long terme !
As-tu des rituels ?
Pas vraiment de rituel, pour ne pas risquer de les louper (et me culpabiliser). Avec un petit bébé, on n’arrive pas à être très constant !
Mais... Je me lève chaque matin en me répétant que j’ai de la chance et que je vais passer une super journée, en pleine forme (méthode Coué) ! Et je m’accorde toujours un chaï dans la journée, une vraie drogue et une vraie pause aussi. Impossible aussi de passer plus de 3-4 jours sans une grosse séance de sport. Nos rythmes parisiens permettent difficilement de trouver ce temps pour soi, mais il est essentiel ! Pour déconnecter notre cerveau et éliminer des toxines. Si je ne devais garder qu’une seule habitude, parmi des rituels beauté etc., ce serait vraiment ça : le sport avant tout.
Merci Dominique, c’était un plaisir de te lire. Et nous on a hâte de découvrir ce que ta next step nous réserve!
LIRE
Paru en français chez les éditions Globe, Maud Martha est l’unique roman de Gwendolyn Brooks. Une poétesse afro-américaine qui a vécu dans la première moitié du 20ème siècle. Maud Martha raconte des épisodes de sa vie, enfance, adolescence, la rencontre avec son mari. Les chapitres fonctionnent comme des photographies prises tout au long d’une femme noire, très noire, pas vraiment belle et pas riche du tout.
Une existence avec ses joies et ses petites tragédies dans l’Amérique des années 40 décrite avec délicatesse.
Et cette phrase incroyable qui résume à elle seule, le ton de ce roman :
Ils mangèrent, burent et lirent côte à côte. Elle lut Servitude humaine. Il lut La Sexualité du couple marié. Ils restèrent silencieux.
Manger
Petite trouvaille à Abidjan qui m’a mis le cœur en joie : des pasteis de nata. En effet, les boulangeries et pâtisseries très souvent d’origines libanaises font la part belle à la pâtisserie française. On aime trop bengue*. Depuis quelque temps, les pâtisseries US ont aussi, mais de manière encore timide, pris un peu de place dans les menus de quelques adresses. Mais trouver ces douceurs ibériques relevait du miracle.
Proposés par une pâtisserie Pistache et chocolat pour laquelle je traverse littéralement la ville, les pasteis de nata rappellent ceux proposés à Belem. Un parfum de vanille et de cannelle qui donne envie de voyager, c’est une petite dose de sucre à déguster sur un air de fado.
Et vous, quelle douceur peut vous faire traverser votre ville ?
On rempile pour des adresses françaises avec cette recommandation à Marseille.
S’il y a une adresse à faire, c’est la Grotte! En vrai, il y en a d’autres mais bon c’est pour l’emphase hé hé.
Un décor d’hacienda, près de la page et de Tuba qui est également the place to be dans la cité phocéenne. Et puis, une carte à tomber si vous aimez le poisson et fruits de mer.
La Grotte
1 Av. des Pebrons, 13008 Marseille
Sur ce, bon w-e et on se retrouve dans deux semaine les amis!
Merci pour ce super poste ! Plein de belle découvertes ! Et je suis super fan de la JOMO. C'est un aspect que j'ai apprécié pendant le premier confinement...JOMO all the time! merci encore